CONFLIT UKRAINE – RUSSIE Quel sera l’impact sur le commerce international? [FÉVRIER 2022]

[FÉVRIER 2022] Conflit Ukraine-Russie: Impact sur le commerce mondial

Ukraine - Russie | Un conflit de longue date

Un retour dans l'histoire

Avant de se lancer dans les détails de la situation actuelle, il est toujours de bon augure de faire un retour dans le passé : comprendre les sources du conflit, les influences, les conflits d’intérêts…

C’est l’une des revendications majeures du Kremlin dans la crise ukrainienne : l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan) doit abandonner l’idée de s’étendre toujours plus en Europe de l’Est. Dans 2 fichiers dévoilés aux membres de l’OTAN le 17 décembre 2021, Moscou a annoncé les « gages de sécurités » qu’elle exige pour enlever les milliers de soldats déjà en position à la frontière avec l’Ukraine.

Moscou protège sa « zone de tampon » comme nous pouvons le lire dans l’article du nouvel observateur (source : Ukraine : pourquoi la Russie souhaite la fin de l’expansion de l’Otan en Europe de l’Est).

En effet, « L'Otan est perçu par la Russie comme une menace, une organisation ennemie », souligne Jean de Gliniasty, directeur de recherche à l'Iris et spécialiste des questions russes. « Le budget militaire celui russe représente un douzième du budget américain, et environ un dix-septième de l'Otan [qui compte 30 pays membres] ».

Pour comprendre la situation, il est important de remonter à la chute du mur de Berlin (1989). Un historique que le Kremlin considère comme une trahison de l’occident. Tout démarre vraiment en 1990, après la réunification de l’Allemagne, le deal était que l’OTAN n’étend pas sa présence au-delà de l’ancienne RDA. Pourtant, suite à la disolution de l’URSS en 1991, l’influence occidentale se répand au-delà de l’ancien rideau de fer. En 2 décennies, c’est un lobbying intensif qui a été mis en exécution pour rallier les pays d’Europe de L’Est à l’OTAN :

  • 1999 : Hongrie, Pologne et République tchèque rejoignent l’Otan, 
  • 2004 : Bulgarie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Roumanie, Slovaquie et Slovénie.
  • 2009 : Albanie et la Croatie
  • 2017 : Monténégro 
  • 2020 : République de Macédoine du Nord

Carte interactive : Évolution des membres de l’OTAN en Europe

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Début des hostilités : la Chine prend position

Comme nous avons pu le voir dans la partie précédente, le conflit n’est pas quelque chose de nouveau. En d’autres mots, c’est un peu une continuité logique à la guerre froide qui était officiellement fini depuis la chute de l’URSS, mais qui officieusement battait son plein dans les coulisses. Fuite en avant ou non, ce conflit marque probablement la fin de l’hégémonie Américaine (voire occidentale) sur le monde. Nous voyons clairement l’apparition d’un nouveau bloc d’influence qui est notamment constitué du grand gagnant de cette conjoncture : la Chine.

Comme le souligne parfaitement cet article du figaro (Source : Ukraine : la Chine se rallie au point de vue de Moscou) la Chine joue un rôle primordial dans la géopolitique mondiale, notamment avec son soutien envers la Russie : Géostratégie, axe économique, commerce international… Les 2 mastodontes Eurasiatiques sont littéralement en train de rebattre les cartes pour le meilleur ou le pire, l’avenir nous le dira !

 

Escalade du conflit : Qui sont les vrais coupables ?

Il est difficile de déterminer qui est le véritable coupable dans cette histoire lorsque l’on analyse le tableau sur l’instant-T. Nous venons de faire un zoom sur l’histoire des relations entre les 2 blocs : l’OTAN d’un côté, la Russie de l’autre. Il est fort probable que les 2 parties ont leurs raisons (légitime ou non) pour se lancer dans une telle escalade.

Mais… Est-ce que le conflit ne serait pas amplifié par des acteurs indépendants, des personnalités qui œuvrent à une vision malgré un passif qui n’est pas tout rose ? C’est en tout cas ce que nous prouve certains influenceurs Français (pour ne citer qu’eux).

Bernard Henri Levy

« Ils vont se battre » : c’est avec ces mots que (le prétendu philosophe) Bernard-Henri Lévy a rappelé l’armée ukrainienne et les frictions qui prédominent aujourd’hui avec la Russie, lors d’une intervention sur Fox News le 27 janvier.

Twitter BHL : “ We have to react and stand by our values.”

 

Jacques Attali

Si BHL ne fait pas dans la finesse sur le plan géopolitique, Jacques Attali en rajoute une couche en balançant un peu d’huile sur le feu :

Twitter J. Attali : Des menaces murmurer

 

Kamala Harris

"L'OTAN se renforcera dans l'Est de l'Europe" en cas d'attaque russe

Ukraine - Russie | La situation actuelle

La situation militaire

Nous sommes aujourd’hui, 24 février 2022, en plein début de conflit. Nous avons notamment constaté des bombardements Russes envers l’ensemble des forces armées Ukrainienne : Aéroports militaires, engins logistiques, camps… D’après les informations relevées sur le terrain, l’armée Ukrainienne est maintenant en incapacité (ou presque) de riposter contre la Russie.

Destruction de l’aéroport de Kharkiv en Ukraine

 

Un point sur la progression des forces russes en Ukraine à la mi-journée :

forces russes Ukraine

La situation diplomatique

Cette crise est caractéristique de l’évolution des relations est/ouest, depuis la chute du mur de Berlin. L’histoire se répète. Le bloc de l’ouest est unis face au bloc de l’est cependant les cartes abattus sont bien différentes, les acteurs aussi.

Nous avons pu observer la démultiplication de communiqué officiel émanant de l’ensemble des chefs d’états du bloc de l’ouest appelant à une union des peuples européens et occidentaux afin de venir en aide au peuple ukrainien a l’aide de discours et de tweets va-t-en-guerre illustré parfaitement par Boris Johnson (Premier Ministre Britannique).

 

Depuis le 21 février, les sanctions économiques et stratégiques à l'encontre de la Russie pleuvent de la part des pays occidentaux afin de tenter d’affaiblir la position diplomatique de celle-ci nous pouvions mentionner notamment la suspension totale des accords concernant le pipeline Nord Stream 2 ainsi que des sanctions économiques de tous les responsables de celui-ci comme le Secrétaire d’état américain l’a préciser.

De nouvelles sanctions de nature économique sont à envisager notamment lié aux systèmes de paiement VISA, MASTERCARD ainsi que le système de transfert bancaire SWIFT. L’ensemble des dirigeants de la Fédération de Russie sont aussi soumis à des restrictions et sanctions émanant de l’union européenne et des USA.

Nous pouvons observer que le camp de l’ouest pour l’instant a été surpris par l’intervention soudaine et rapide de l’armée russe en Ukraine qui en fin de journée a atteint l’aéroport militaire de Kiev. Pour le moment les sanctions diplomatiques se résument à des sanctions économiques ainsi que de nombreux avertissements à l'image de ce tweet d’Emmanuel Macron.

Aucune réponse militaire de l’OTAN ou d’un des pays membres de l’EU n’a eu lieu pour le moment. Cependant un conseil européen des 27 aura lieu le 24 février afin de mettre en œuvre de nouvelles sanctions contre la Russie. De plus l’OTAN a confirmé le déploiement de nouvelles défenses dans l’est de l’alliance au frontière de l’Ukraine.

La Fédération de Russie n’a pas reçu de soutien officiel venant d’autres pays alliés cependant la Chine n’a pas condamné l’intervention russe en Ukraine et a appelé toutes les parties impliquées à garder leur calme et choisir la diplomatie.

Les prochains jours vont être critiques pour l’avenir du vieux continent et des relations est/ouest de manière générale. Va-t-on vers une nouvelle guerre mondiale? La route de la soie va-t-elle être à nouveau au centre de tous les conflits?

 

Ukraine - Russie | Prédiction sur le conflit

Il est difficile, si ce n’est impossible de spéculer sur la situation future puisque nous sommes principalement au stade des menaces (bien que le conflit a commencé à prendre une tout autre tournure depuis les bombardements de cette nuit).

 

À quoi ressemblerait une invasion Russes ?

“ Pour prévoir l'avenir il faut connaitre le passé “ Machiavel

En 2014, Moscou a annexé la péninsule ukrainienne de Crimée, prétendant protéger les intérêts des russophones. Pour commencer, des milliers de troupes d'opérations spéciales ont inondé la péninsule sud. Puis, quelques jours plus tard, la Russie a achevé son annexion par un référendum dénoncé par l'Ukraine et l’OTAN.

Les séparatistes pro-russes des régions orientales de Donetsk et Louhansk en Ukraine ont déclaré leur indépendance de Kiev peu de temps après, déclenchant des mois de violents combats. La campagne russe a - de facto - pris fin en 2015, mais la Russie y soutient toujours le mouvement séparatiste.

En plus de donner aux résidents pro-russes du Donbass des passeports, Poutine a maintenant un prétexte pour entrer et dire qu'ils doivent être protégés. L'action russe pourrait inclure l'envoi de troupes russes pour verrouiller leur contrôle de la zone, ou même l'élargissement de leur zone tampon contre le reste de l'Ukraine.

 

Ukraine - Russie | Une force de frappe incomparable

Parce qu’une infographie vaut 1000 mots (si ce n’est plus), nous vous plaçons cette infographie qui compare les forces Russes aux forces Ukrainienne… Et il n’y a pas vraiment de débat sur la situation :

militaires

Ukraine - Russie | Impacte sur le commerce international

4 risques majeurs sur le secteur de l'import/export

Comme l’a très bien annoncée Jennifer Bisceglie, CEO et fondatrice de Interos, il y a 4 risques majeurs au conflit Ukraine - Russie (source : Global Supply Chains Brace for Russia-Ukraine Conflict – Four Major Risks).

Avant de jeter un œil sur ces 4 risques, il est probablement important de rappeler ses quelques métriques qui sont déterminants dans la compréhension de ce conflit.

Hausse des prix des matières premières

À mesure que les tensions augmentent, les marchés de l'énergie, des matières premières et de l'agriculture augmentent parallèlement. La Russie fournit plus d'un tiers du gaz naturel de l'UE, menaçant d'augmenter les prix à un moment où les prix sont déjà haut. La volatilité sur les autres marchés de l'énergie devrait également augmenter. Une invasion pourrait faire grimper les prix du pétrole à 150 dollars le baril, réduire la croissance du PIB mondial de près de 1 % et doubler l'inflation. Même 100 dollars le baril entraîneraient une montée en flèche des prix des intrants et des prix à la consommation.

De plus, l'Ukraine est en passe de devenir le troisième exportateur mondial de maïs et la Russie le premier exportateur mondial de blé. L'Ukraine exporte beaucoup d'orge et de seigle. Les chocs de prix exacerberaient la hausse des prix des denrées alimentaires, en particulier si les loyalistes russes s'emparaient de zones agricoles clés en Ukraine.

Les marchés des métaux pourraient également souffrir. La Russie possède environ 10 % des réserves mondiales de cuivre et est un important producteur de nickel et de platine. Le nickel est à son plus haut niveau depuis 11 ans et toute interruption de l'approvisionnement due au conflit fera probablement augmenter les prix de l'aluminium.

Contrôles et sanctions à l'exportation

Des contrôles ciblés des exportations américaines et européennes pourraient exacerber les pressions sur les prix des produits de base. Les restrictions de la chaîne d'approvisionnement sur certaines entreprises ou certains produits ont considérablement augmenté ces dernières années. Alors que de nombreuses entreprises chinoises étaient ciblées, un nombre croissant ciblaient des entreprises russes pour « avoir agi contrairement à la sécurité nationale ou aux intérêts de la politique étrangère des États-Unis ».

Rosneft et ses filiales, ainsi que Gazprom, sont déjà restreints par les États-Unis. Outre les filiales de Gazprom, d'autres producteurs d'énergie et des entreprises clés du marché minier et sidérurgique pourraient être soumis à des contrôles et à des sanctions à l'exportation. Les entreprises et les associations professionnelles américaines exhortent le gouvernement à appliquer les nouvelles règles avec prudence.

Si une invasion se produit, les contrôles des exportations des États-Unis et de l'UE peuvent cibler le secteur financier russe, y compris les banques publiques (comme ils ont commencé à le faire), comme moyen de dissuasion. Ces sanctions seraient ciblées sur le secteur financier russe pour « une réponse rapide et à fort impact ».

 

Dommages collatéraux à la cybersécurité

Les États-Unis et leurs alliés pourraient potentiellement prendre des mesures contre des entités liées à des cyberactivités. Les cyberattaques de la Russie n'ont rien de nouveau pour l'Ukraine. La Russie a interrompu à deux reprises le système électrique ukrainien, laissant des centaines de milliers de personnes sans électricité en décembre 2015 et à nouveau l'année suivante. Mais des grèves dommageables sur les infrastructures du pays pourraient provoquer des perturbations majeures dans les lignes d'approvisionnement mondiales.

En 2017, l'attaque de NotPetya contre le logiciel de déclaration fiscale ukrainien s'est rapidement propagée dans le monde entier, affectant les ports, les usines et les bureaux gouvernementaux. L'agression a coûté aux victimes telles que Maersk, Merck et FedEx un total de 7,3 milliards de dollars, selon la Federal Reserve Bank de New York.

Ce montant pourrait être éclipsé par les conséquences d'une confrontation militaire russo-ukrainienne, qui inclurait sûrement le cyberespace. En réponse à toute aide à l'Ukraine, le livre de jeu de la cyberguerre de la Russie pourrait cibler des sites américains ou européens. En raison des tensions géopolitiques, la Cybersecurity Infrastructure and Security Agency (CISA) a conseillé aux entreprises américaines de se préparer à d'éventuelles cyberattaques russes, y compris des logiciels malveillants voleurs de données.

Instabilité géopolitique

Comme la cyberguerre, une invasion russe pourrait avoir des répercussions géopolitiques plus importantes. Trois à cinq millions de migrants cherchant l'asile à cause des combats pourraient arriver en Europe. La hausse des prix des denrées alimentaires pourrait déclencher des bouleversements en Afrique et en Asie. La majorité des 14 pays qui importent plus de 10 % de leur blé d'Ukraine risquent des pénuries alimentaires et une instabilité politique.

La Chine surveille avec impatience les réactions mondiales si la Russie envahit l'Ukraine. La superpuissance veut étendre sa sphère d'influence et s'emparer de nouveaux territoires. Le ministre taïwanais de la Défense a déclaré que les tensions à propos de Taïwan étaient à leur plus bas niveau en 40 ans. Une invasion russe pourrait permettre à la Chine d'utiliser la force militaire contre Taïwan, affectant les réseaux mondiaux d'approvisionnement en produits électroniques et autres.

 

L’impact sur la logistique internationale

Expédition par tanker (pétrolier)

Mercredi, les États-Unis ont imposé des restrictions de blocus à deux banques publiques russes, VEB et PSB. L'UE, le Royaume-Uni et le Japon ont suivi le pas avec des sanctions. D'éventuelles sanctions futures ciblent les exportations énergétiques russes.

"Les exportations de pétrole et de gaz de la Russie seraient carrément dans la ligne de mire de toute sanction", a averti lundi la société de courtage BRS.

Certaines entreprises publiques russes – Gazprom, Rosneft, Novatek – figurent sur la liste des sanctions sectorielles. Ces sanctions, qui visent déjà les transporteurs pétroliers iraniens et vénézuéliens, pourraient avoir des implications imprévues sur le marché.

Pour avoir livré du pétrole iranien, les États-Unis ont sanctionné Cosco Dalian en septembre 2019. Les affréteurs ont évité de réserver des cargaisons sur tous les pétroliers Cosco, pas seulement ceux sanctionnés à Dalian, en raison de la structure commerciale opaque de Cosco. En conséquence, 140 à 150 pétroliers ont été retirés du marché mondial de l'affrètement du jour au lendemain augmentant les coûts de transport pour les exportations de pétrole américaines.

 

Expédition en vrac par bateau (Dry Bulk Cargo)

Une action militaire en mer Noire pourrait stopper les opérations des navires. En effet, les exercices militaires russes l'ont fait. Selon VesselsValue (source : Russian Naval Drills Impact Black Sea Trade Flows), les exercices navals russes « ont visiblement affecté le trafic ».

En 2021, la région de la mer Noire a exporté 111,2 millions de tonnes de céréales, soit 30 % des exportations mondiales de blé et 16 % des exportations mondiales de maïs.

Les analystes et les courtiers s'attendent à ce que les taux augmentent pour des tailles spécifiques de transport, car les retards commerciaux causés par la guerre poussent les importations de remplacement à parcourir de plus longues distances, nécessitant plus de navires.

 

Expédition par bateau porte-container

Le transport par conteneurs est moins vulnérable à la situation russo-ukrainienne que les autres lignes. Mais, selon Lars Jensen, PDG de Vespucci Maritime, un énorme danger pourrait prolonger la congestion et maintenir les coûts de fret à des niveaux historiquement élevés.

Un gros piratage en 2017 a mis Maersk, la plus grande compagnie maritime au monde, "totalement hors réseau pendant près d'une semaine".

La Russie ripostera probablement aux sanctions par des cyberattaques. Les infrastructures critiques, telles que les lignes maritimes, les ports et les terminaux, risquent d'être attaquées.

Le scénario est assez différent de 2017. En 2017, nous pourrions perdre la plus grande compagnie aérienne du monde pendant une semaine et ne pas avoir de sérieux problèmes de chaîne d'approvisionnement. Tout avait une capacité tampon : navires, terminaux, etc. Nous n'avons actuellement aucune capacité tampon au vu de la situation qui est déjà alarmante.

Cela ne les rend toujours pas imperméables, mais ils auront un plan de sauvegarde décent, ce qui implique qu'ils pourraient être à nouveau pleinement opérationnels dans deux, trois ou quatre jours.

Lars Jensen de Vespucci Maritime sur la menace du transport de conteneurs :

 

Expédition par avion

Le transport aérien n’est malheureusement pas épargné par ce conflit comme nous pouvons le lire dans l’article de Dani Romero (Source : Russia-Ukraine, soaring energy prices a 'double whammy' for stressed air cargo market)

La confusion au sujet de la désescalade au sol a ébranlé les marchés et fait grimper les coûts de l'énergie, ce qui a un impact sur les taux de fret aérien.

En raison des problèmes persistants sur la chaîne d'approvisionnement liés à la pandémie, les tarifs du fret aérien ont augmenté. Parce que les navires encombraient les ports du monde entier, de plus en plus d’importateurs choisissent de transporter les m​​archandises par voie aérienne.

Selon le rapport de recherche sur le fret aérien de l'Association du transport aérien international (IATA), le volume de la demande mondiale a augmenté de 18,7 % l'an dernier, soit 3,5 % par rapport aux sommets d'avant la pandémie. En revanche, les compagnies aériennes ont connu des difficultés de capacité, chutant de 17,1 % de 2019 à 2021, malgré une demande régionale robuste.

 

Expédition par train

Transit vers l’Europe via l’Ukraine affecté 

  • Les services ferroviaires vers Slawkow, en Pologne, passant par le port polonais de Hrubieszow et Izov, en Ukraine, ont été suspendus.
  • Les trains arrivant en Ukraine via d'autres pays ont été suspendus

Transit entre la Chine et l’Europe non affecté

  • À l'heure actuelle, le principal passage logistique des trains de fret Chine-Europe via le Kazakhstan, la Russie et la Biélorussie fonctionne normalement.
  • Les trains de marchandises qui avaient commencé à transiter par l'Ukraine avant l'incident seront réacheminés vers les ports biélorusses et la congestion dans les ports russo-biélorusses pourrait augmenter.
  • Avec la hausse des prix mondiaux du pétrole, les frais de livraison locaux en Europe devraient augmenter.

Transit entre la Chine et l’Asie centrale non affecté

  • Les trains de fret d'importation et d'exportation russes ne sont pas concernés et fonctionnent normalement.
  • À l'heure actuelle, la congestion des trains de marchandises russes se poursuit, mais se redresse.
  • Les trains de marchandises d'importation et d'exportation d'Asie centrale circulent normalement.
  • Le rouble russe a dévalué et les frais de livraison locaux sont susceptibles d'augmenter
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